►Vendredi 25 juillet 2008, Nicolas Sarkozy recevait à l'Elysée Barack Obama, le candidat démocrate à la Maison Blanche. Lors d'une conférence de presse commune, le président français a été victime d'une amnésie volontaire. Alors qu'une journaliste l'interroge sur les émeutes dans les banlieues françaises, qui ont été largement reprises par les médias internationaux, et notamment américains, Nicolas Sarkozy évoque les émeutes de 2005, et seulement celles de 2005. "Depuis mon élection, il n'y a pas eu d'émeutes". Erreur : en novembre 2007, des émeutes éclatent à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) après la mort de deux jeunes motards dans un accident de la route avec un camion de police. Élu le 6 mai 2007, Sarkozy était au pouvoir au moment des émeutes de novembre 2007. Démonstration par A + B que Nicolas Sarkozy ment oublie, lui aussi.
La preuve en images sous la flèche
VIDEO 1 (01'26'') Reportage d'Arrêt sur images avec une mise en parallèle entre la conférence de presse de Nicolas Sarkozy (avec Barack Obama) et un reportage de France 3 sur les émeutes de novembre 2007.
Tous les gagnants (du loto) ont tenté leur chance. Jacques (pseudonyme utilisé par Le Parisien, à l'origine du scoop) a tenté sa chance à l'hiver 2001, et il a tiré le gros lot : 900 000 € soit près de 6 millions de francs. Une jolie fortune que ce commerçant du sud de la France, décide de confier à la Société Générale... "On est là pour vous aider" fanfaronnent les affiches publicitaires placardées à l'entrée des établissements du groupe. Une confiance aveugle qui a mené Jacques au fond du trou... ►JULIE SAULNIER / DSS
VIDEO 1 (00'45'') Normalement lorsqu'on gagne au loto, voilà à quoi ressemble la vie de millionnaire... Mais pour Jacques, la réalité a été tout autre.
►Le gagnant ouvre un compte spécial à la Société Générale afin de pouvoir jouer librement en Bourse sur Internet. La chance est avec lui, en l'espace de trois mois, il gagne 100 000 €. "J’avais l’impression que tout me réussissait et une entière confiance en mon directeur d’agence", se souvient Jacques. Dès 2005, c'est le directeur de l'agence lui-même qui effectue les placements en Bourse pour son client, et les montants sont colossaux, puisque sur l'année 2006, ce ne sont pas moins de 10,6 millions qui sont ainsi joués en Bourse. Mais la chance tourne, et Jacques perd beaucoup d'argent, que la Société Générale, au changement de direction, décide de lui réclamer.
VIDEO 2 (25'40'') "Ce soir, je ne vous parle pas en tant que candidat à la présidence américaine, mais en tant que citoyen américain fier de sa patrie, en tant que citoyen du monde". Humilité et humour sont toujours au rendez-vous. Les Allemands sont conquis. La Obamania est plus que jamais à son apogée en Europe.
►"Obama ? C'est mon copain", dixit Nicolas Sarkozy. Le président français reçoit cette après-midi (25/07/08 à 17h00) Barack Obama à l'Elysée. "Contrairement à mes conseillers de la cellule diplomatique, je n'ai jamais cru dans les chances d'Hillary Clinton. J'ai toujours cru qu'Obama serait désigné". En référence à une précédente rencontre avec le candidat démocrate en 2006, Nicolas Sarkozy se plaît à dire : "Je suis le seul Français à le connaître." (>Source : Le Figaro).
►La visite d'Obama à Paris est comparativement beaucoup plus courte que celle de Berlin. Preuve que la France et l'Allemagne n'occupent pas la même place dans son projet diplomatique. Les deux hommes devraient aborder les questions internationales notamment celle de l'Afghanistan. Un sujet qui devrait faire consensus puisque Nicolas Sarkozy a décidé de renforcer le contingent français d'environ 800 hommes.
►A 17H45, Barack Obama et Nicolas Sarkozy tiendront une conférence de presse commune. Un honneur dont John McCain, reçu à l'Elysée, n'avait pu profité en mars dernier. Alors que le candidat démocrate était à Berlin, John McCain vivait l'expérience allemande à sa manière, dans un restaurant allemand dans l'Ohio. Lors de ce déjeuner, le candidat républicain s'est dit heureux de visiter les états ruraux américains, pour parler des "sujets qui préoccupent vraiment les Américains" (>Source : L'Express).
VIDEO 3 (01'23'') John McCain répond aux questions d'Associated Press (AP) : "Vous déjeunez dans un restaurant allemand alors que votre concurrent à la Maison blanche est en visite officielle à Berlin, est-ce une coïncidence ?". La réponse de McCain : "je préfère me rendre à Berlin pour donner un discours politique en tant que président des Etats-Unis, qu'en tant que candidat à la présidence".
►Dernière étape. Demain (26/07/08) Barack Obama se rendra à Londres où il rencontrera Gordon Brown, l'actuel Premier ministre, Tony Blair son prédécesseur, ainsi que David Cameron, le leader de l'opposition. Une requête que François Hollande, premier secrétaire du PS, n'a pas réussi à obtenir.
Et à part "l'Obama Tour"?
►Marketing politique et fanatisme de masse font partie du jeu de la campagne présidentielle américaine. Que la famille Obama fasse la Une du magazine américain People, n'a donc rien d'étonnant outre-Atlantique. Michelle Robinson, Malia et Sasha entourent Barack pour une photo de famille en bonne et due forme.
►TF1 réalise un reportage sur la Obamania dans les banlieues françaises. Les tee-shirts à l'effigie de Barack Obama se vendent comme des petits pains. Les slogans "Yes, we can" sont partout. Le candidat préféré des Français fait l'unanimité dans nos banlieues : "Quand j'entends parler de lui, je vois un Noir pour représenter l'Amérique, ça c'est fort".
> Lire l'article
> Voir le reportage
Barack Obama poursuit sa tournée internationale et se rapproche à grands pas du vieux continent. Sa visite du Proche-Orient terminée, le candidat démocrate arrivera cette après-midi à Berlin où il rencontrera Angela Merkel. Suivez tous les événements du Obama Tour sous la flèche. ►JULIE SAULNIER / DSS
►Obama et la "relation spéciale" des Etats-Unis avec l'Israël ►Le mur des Lamentations ►La "liaison amoureuse" des médias avec Obama ►Vanity Fair & New Yorker, même combat
VIDEO 1 (02'26'') Obama accueilli par un attentat contre des civils israéliens. L'occasion pour le candidat d'affirmer son soutien contre le terrorisme.
►Il s'est ensuite rendu en Palestine, par la route à Ramallah, sous haute surveillance de la police, pour rencontrer Mahmoud Abbas (président), ce que n'avait pas fait son adversaire républicain John McCain à l'occasion de sa visite en Israël en mars dernier. Quant au règlement du conflit israélo-palestinien, si d'ici le départ de l'actuel président américain, George W. Bush, en janvier, aucune solution n'a été trouvée, Barack Obama a promis de s'investir "rapidement et sérieusement" dans la recherche d'un règlement de paix.
►Depuis le début de sa tournée internationale, Obama grimpe dans les sondages. Il est crédité de six points d'avance sur son rival républicain, John McCain, selon un sondage pour NBC News et le Wall Street Journal publié mercredi (24/07/08). Obama récolte 47% des intentions de vote, contre 41% pour John McCain. Pour 55% des personnes interrogées, voter pour Obama, âgé de 46 ans, est toutefois plus risqué que faire confiance à McCain, de 25 ans son aîné (>Source : lexpress.fr).
►Alors que tous les médias ont les yeux rivés sur Obama, John McCain, parti à la conquête de l'Amérique profonde, tente de faire parler de lui. Le candidat républicain a lancé une nouvelle campagne dénonçant le favoritisme des médias pour le candidat démocrate, au lendemain de ses protestations contre le rejet de sa tribune par le quotidien New York Times. L'équipe dirigeante du camp républicain a envoyé un e-mail à tous ses partisans : "Les médias sont amoureux". L’objectif étant de montrer "la fascination bizarre pour Barack Obama" de la presse américaine, parlant même de "liaison amoureuse".
VIDEO 4 (02'56'') Zapping de l'amour des médias pour Barack Obama. Les plus grands journalistes américains sont épinglés.
►John McCain peut se faire du souci. La vague médiatique autour d'Obama ne risque pas de diminuer dans les jours à venir. Le candidat démocrate arrive en Europe, et la "Obamania" qui sévit depuis les primaires, ne devrait que se renforcer. Sa venue en Allemagne, en France puis en Angeleterre est très attendue. Obama entend jouer de sa popularité sur le vieux continent pour montrer à l'opinion américaine qu'il a l'étoffe d'un président (>Source : Europe 1). Sa première escale européenne est à Berlin, ville où la popularité du candidat bat des records (tout comme la cote d'impopularité de G. Bush). Il rencontrera pour la première fois la chancelière américaine, Angela Merkel. L'Afghanistan et l'Irak devraient être les sujets phares abordés.
►VF couvre The New Yorker. Souvenez-vous le New Yorker défrayait la chronique la semaine dernière en publiant une caricature de Barack et Michelle Obama en terroristes intégristes. Le magazine américain a trouvé un soutien du côté de Vanity Fair, qui à son tour publie une caricature mettant en scène John McCain (vieux) et sa femme Cindy (avec des médicaments) sur fond de George Bush et de déclaration d'indépendance qui flambe.
Un clin d'oeil original de Vanity Fair qui, rappelons-le, appartient au même groupe que The New Yorker.
VIDEO 5 (02'16'') La dernière Busherie : ignorant que les micros et caméras sont toujours branchés, le président américain taille un costard aux courtiers en bourse de Wall Street. Qui a dit qu'il était impossible de plaisanter sur l'économie américaine, la crise de l'immobilier et celle des subprime ?
Que va faire Ingrid Betancourt, maintenant qu'elle est libre ? C'est une question récurrente dans les médias, depuis sa libération le 2 juillet. De la politique ? De l'humanitaire ? Les spéculations vont bon train. L'Express révèle dans son dernier numéro que Paris pourrait lui confier le rôle "de super ambassadrice pour la paix". Ingrid B., héros de la paix ou... d'un jeu vidéo. L'ex-otage franco-colombienne est l'héroïne du jeu vidéo "Fuck les Farc", disponible sur le site Internet français, Uzinagaz.com. Le but ? "Traverser la jungle et libérer Ingrid, tombée aux mains des Farc". ►JULIE SAULNIER / DSS
►Ingrid aux Seychelles ►Ingrid, super-ambassadrice ►Ingrid, héroïne de jeu vidéo ►Ingrid célèbre la fête national colombienne ►Ingrid, humble face à Uribe ►Ingrid en pèlerinage à Lourdes
VIDEO 1 (01'32'') Vidéo réalisée par la Mairie de Paris sur le concert pour la liberté organisé au Trocadero à Paris. Revivez le discours du maire de Paris, Bertrand Delanoë, celui d'Ingrid Betancourt en hommage aux otages encore en captivité en Colombie et la prestation du chanteur colombien Juanes.
VIDEO 2 ( 01'51'') Reportage i-Télé. Découvrez les images des mobilisations en Colombie et en France, au Trocadero, en présence d'Ingrid Betancourt.
En Colombie, 4 millions de personnes ont manifesté dimanche 20 juillet. A Bogota, ils étaient près d'un million et demi à défiler pour réclamer la libération de quelque 3 000 compatriotes otages. Les Farc détiendraient entre 350 et 700 otages, alors que l'Armée de libération nationale (ENL), comptabiliserait 2 000 détenus. Les autres sont aux mains de groupes paramilitaires ou de gangs mafieux. 30 000 policiers étaient mobilisés dans la capitale (>source chiffres: AFP).
►"Fuck les Farc". Jeu vidéo minimaliste qui a pour seule mission d'abattre les guérilleros des Farc pour parvenir à libérer Ingrid B. (>Source : Bakchich.info). Le joueur est dans la peau d'un soldat armé, qui foule la jungle colombienne pour sauver l'otage franco-colombienne. Qui a dit que la libération d'Ingrid ne profitait qu'aux politiques ? Game over.
►Hollywood business. L'industrie cinématographique, notamment hollywoodienne, se penche sérieusement sur le récit de la libération d'Ingrid Betancourt. Les producteurs américains planchent déjà sur l'adaptation de son histoire, d'après L'Express. > Retrouver la liste des projets en cours, ou a venir.
VIDEO 3 (05'13'') Regardez le pèlerinage d'Ingrid Betancourt et de sa famille à Lourdes. Une visite très attendue par les pèlerins... et les médias. L'ex-otage tenait à remercier la Vierge en ce lieu saint, pour avoir été libérée des mains des Farc.
Barack Obama quitte les États-Unis et part à la conquête du monde. Une tournée internationale ambitieuse, voire dangereuse, qui commandera l'attention des médias internationaux. Un "Obama tour" pour palier aux attaques de son rival républicain, John McCain, sur son inexpérience en politique extérieure. ►JULIE SAULNIER / DSS
Suivez l'Obama tour sous la flèche
>Barack Obama et le président afghan, Hamid Karzaï.
►Etape 1- Samedi 19/07/08 : Afghanistan. Prélude à la tournée internationale de Barack Obama, c'est à Kaboul (Afghanistan) que le candidat démocrate est arrivé, samedi matin, pour une visite "surprise". Il venait véhiculer un message fort : le renforcement des troupes sur le terrain afghan. Il a rencontré les troupes américaines et le président Karzaï. Sa venue intervient dans un contexte marqué par une sérieuse aggravation de la situation en Afghanistan : "Il y a une semaine, les insurgés ont attaqué par surprise une base opérationnelle avancée dans la province de Kunar à proximité du Pakistan. Résultat : neuf morts parmi les soldats américains et au bout du compte, l’obligation de lâcher du terrain sous la pression des combattants islamistes." (>Source : RFI). Barack Obama souhaite retirer des hommes d'Irak pour les envoyer se battre en Afghanistan et former plus de militaires afghans. Il évoque un renfort de 10 000 soldats américains supplémentaires et demande d’ores et déjà aux alliés des Etats-Unis, un engagement plus important en Afghanistan. Hervé Morin, le ministre de la Défense français était en Afghanistan en même temps que le candidat démocrate à la Maison Blanche. Il rendait visite aux soldats du 8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine. Courant août, 2000 soldats français seront en Afghanistan. Les deux hommes ne se sont pas rencontrés mais soutiennent la même idée : renforcer les troupes armées dans le pays (>Source : La voix du nord).
VIDEO 1 (01'46'') Reportage d'Aljazeera sur la visite d'Obama en Afghanistan. Déjeuner avec les soldats amércains. Le journalistes interroge également les Afghans sur ce qu'ils pensent de la position d'Obama.
►Etape 1 bis - Koweït. Après l'Afghanistan, Barack Obama a fait un crochet surprise par le Koweït, en fin de journée, samedi 19 juillet. Un bref arrêt dans l'émirat, qui lui a permis de rencontrer des militaires américains.
►Etape 2 - Lundi 21/07/08 : Irak. Aujourd'hui, lundi 21 juillet, c'est à Bagdad que Barack Obama a posé ses valises. S'il est élu, il souhaite retirer le contingent américain dans les deux ans. Il doit rencontrer les responsables irakiens, dont le Premier ministreNouri al-Maliki, et les chefs militaires américains. Il s'agit de sa deuxième visite en Irak, après un rapide passage en janvier 2006, ce que lui reproche le candidat républicain, ancien militaire (>Source AFP). "Dès mon premier jour comme président, je donnerai aux militaires une nouvelle mission : mettre fin à la guerre", a annoncé la semaine dernière M. Obama dans un éditorial au New York Times et dans un discours à Washington (>voir la semaine d'Obama + voir VIDEO 2). Dans ce discours, prononcé mardi dernier, Obama a critiqué l'actuelle stratégie américaine, selon lui exclusivement centrée sur l'Irak au détriment de la lutte contre Al Qaeda et les Talibans. La décision d'envahir l'Irak en 2003, était aussi grave que les attentats du 11 septembre selon le sénateur de l'Illinois (>source : lexpress.fr) >Retrouvez les principales positions de Barack Obama sur l'Irak.
VIDEO 2 (36'24'') Barack Obama s'est exprimé sur la politique extérieure depuis Washington, le 15 juillet. Quatre jour avant sa tournée internationale (> en anglais).
►Soutien. Bill Clinton, l'ex-président démocrate américain, a promis, jeudi 17 juillet, de faire compagne pour Barack Obama dès que celui-ci le lui aura demandé. Les deux démocrates ont eu un entretien téléphonique le 30 juin dernier, trois jours après la réunion publique d'Obama avec Hillary Clinton (>voir article DSS). Bill Clinton a déclaré avec eu "une bonne discussion" avec Barack Obama (>Source : Le Nouvel Obs). L'ancien président pourrait aider le candidat démocrate à récolter les votes des "cols bleus", dont les suffrages allaient à Hillary Clinton pendant les primaires.
►Infléchir. "Les primaires se gagnent aux extrêmes, l'élection générale se gagne au centre". D'après l'édition en ligne de TF1, ce leitmotiv s'applique également au candidat démocrate, Barack Obama. D'après la chaîne, le sénateur de l'Illinois aurait infléchi sa position sur plusieurs sujets, dont l'Irak. Il se serait montré prudent sur d'autres. Un "recentrage" et un "retour à la real-politique" qui s'expliquent par son désir de l'emporter face à John McCain. Alors qu'il est fermement opposé à la guerre en Irak, cela même avant que les troupes soient envoyées par le président actuel, G. W. Bush, Barack Obama parle désormais d'un retrait "par étapes". >Retrouvez son recentrage sur le conflit israélo-palestinien et la peine de mort.
►Danger. Comme tous les politiciens américains en visite en Afghanistan ou en Irak, Barack Obama risque sa peau ce week-end (>Source : cyberpresse.ca).
VIDEO 3 (03'06'') Comment John McCain compte-il attirer l'attention des médias, pendant que son rival parcourt le globe ? La réponse en images. Le sénateur Obama avait tort : "notre stratégie en Irak a marché" (le niveau de violence n'a jamais été aussi bas depuis que les troupes américains sont en Irak) affirme John McCain.
VIDEO 4 (07'49'') et VIDEO 5 (03'01'') Les vidéos officielles des deux candidats américains continuent d'affluer sur la Toile. Au sujet du déplacement de Barack Obama en Irak, les Républicains pointent du doigt ses incohérences, alors que les Démocrates soulignent son opposition à la guerre depuis le début du conflit.
►Dans les prochains épisodes du Obama tour... Vendredi, le candidat démocrate sera à Paris, où il rencontrera le président Nicolas Sarkozy. Ils tiendront, ensemble, une conférence de presse.
A vos marques...prêt...feu...partez ! Lundi 21 juillet débute la tournée internationale de Barack Obama, le candidat démocrate à la Maison Blanche. Au programme un tour de l'Europe et du Proche-Orient. Avec deux dates clés pour le présidentiable : l'Irak et l'Afghanistan, qu'il connaît peu, voire pas, au contraire de son rival, John McCain, qui ne manque pas de lui rappeler. "Cela me fait plaisir qu'il aille en Irak, pour la deuxième fois seulement, et en Afghanistan pour la première fois", a-t-il rapporté au New York Times (>Source : Le Monde). ►JULIE SAULNIER / DSS
►En Israël il se réunira avec le président israélien Shimon Peres, le premier ministre Ehud Olmert ainsi que le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu. Une rencontre avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, est également prévue à Ramallah.
►Les dates des séjours en Irak et en Afghanistan sont tenues secrètes pour des raisons de sécurité. Elles seront communiquées à la dernière minute.
►Que Barack Obama se rassure, d'après un sondage du New York Times - CBS News, paru le mercredi 16 juillet, 38 % des Américains considèrent que l'économie est le problème le plus important des Etats-Unis aujourd'hui, contre 13 % qui ont répondu l'Irak.La semaine prochaine on échange donc les domaines de compétences entre candidats à la présidentielle américaine. John McCainpassera le plus clair de son temps à parler économie à travers les Etats-Unis.
La semaine d'Ingrid Betancourt a ressemblé aux précédentes. Médias, interviews, allocutions publiques, mobilisation, famille. Et son mari dans tout ça ? ►JULIE SAULNIER / DSS
►Ingrid, chevalier de la Légion d'honneur ►Tous les projets de film sur la libération des 15 otages ►Concert de soutien aux otages des Farc ►Les excuses d'Uribe à la Croix-Rouge ►La déclaration de Cesar
Toute l'actualité d'Ingrid en images sous la flèche
►Ingrid décorée de la Légion d'honneur. C'est le président Nicolas Sarkozy qui a décidé de la promotion de l'ex-otage, quelques jours après sa libération. Elle a été nommée chevalier de la Légion d'honneur, à la garden party traditionnelle de l'Elysée, le 14 juillet. C'est la plus haute distinction qui peut être remise par le chef de l'Etat. (>Voir l'intégralité de la promotion du 14 juillet : part1 - part2).
VIDEO 1 (01'42'') Nicolas Sarkozy remet la Légion d'honneur à Ingrid Betancourt.
►Ingrid, star du grand écran. Hollywood prépare une pléiade de films sur la libération d'Ingrid Betancourt et des otages prisonniers des Farc. Plusieurs producteurs tentent de contacter au plus vite, les otages libérés afin de signer des contrats d'exclusivité sur le récit de leur captivité, d'après le magazine Variety. (>source : Libération)
►Trois des otages libérés, Marc GonsalvesKeith Stansell, et Thomas Howes, seraient en discussion avec Hollywood sur le projet d’un film relatant leurs années passées dans la jungle aux mains de la rébellion colombienne.
►Le producteur Scott Steindorff et le propriétaire de casino à Las Vegas, Phil Maloof, étudient la possibilité de connaître les détails de l’évasion militaire organisée par l’armée colombienne. Ils sont en discussion avec le gouvernement d'Alvaro Uribe.
►Enfin, l’actrice vénézuélienne Patricia Velásquez souhaite adapter Au nom d’Ingrid, mémoires de Juan Carlos Lecompte, le second mari d’Ingrid Betancourt dans lequel il raconte ses années de lutte dans l’espoir de faire libérer son épouse. Ingrid Betancourt, quant à elle, compte toujours faire une pièce de théâtre de son calvaire dans la jungle colombienne.
►Retour sur les conditions de la libération d'Ingrid Betancourt.
►Alvaro Uribe a reconnu mercredi que l'armée colombienne avait violé les conventions internationales en utilisant l'emblème du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) lors de l'opération de libération de 15 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt. Le président colombien a ajouté lors d'une cérémonie publique avoir présenté ses excuses au CICR, en précisant que le respect de l'emblème de la CroixRouge est "crucial". L'organisation a aussi jugé "très important" que la Colombie ait reconnu son erreur (>source : TSR info).
VIDEO 2 (01'20'') Nouveau coup dur pour les Farc. La libération des otages a été accompagnée de la capture de deux membres de la guérilla.
Un sondage Newsweek donne le pourcentage d'Américains qui pensent que Barack Obama...
• est un musulman pratiquant qui a prêté serment sur le Coran : 12 %
• a été élevé dans la tradition musulmane : 26 %
• a été scolarisé dans une école islamique : 39 %
Barack Obama devance de neuf points John McCain dans un sondage paru lundi 14/07. Mais ce qui fait polémique outre-Atlantique cette semaine, c'est la Une du New Yorker, magazine américain, spécialisé dans les caricatures. Le journal a publié en première page de son édition du 21 juillet, un dessin représentant le candidat démocrate habillé en militant islamiste, et sa femme MichelleObama en terroriste. Un dessin qui a provoqué un tollé dans le camp démocrate... et républicain.
>>> Découvrez la réaction du camp démocrate sous la flèche
VIDEO 1 (01'35'') Reportage d'Associated Press (en anglais). Les candidats restent muets face à la caricature. Les habitants de NYC commentent. Et le rédacteur en chef du New Yorker, David Remnick, s'explique sur son choix éditorial.
►La caricature fait référence à une photographie de Barack Obama et de sa femme Michelle, le 3 juin, date de la victoire du candidat démocrate sur Hillary Clinton. Les deux époux manifestent alors leur joie par un geste complice, poing contre poing. Une position, largement commentée par la presse américaine, et reprise par The New Yorker.
VIDEO 2 (02'23'') Reportage ABC (en anglais). Retour sur la polémique. Le rédacteur en chef et le caricaturiste du New Yorker s'expliquent devant les caméras.
►Les réactions des candidats et de la presse américaine sont quasiment à l'unisson : la polémique fait rage. Même John McCain, le candidat républicain, a indiqué, via son porte-parole, que son équipe était "entièrement d'accord" avec la "team d'Obama" (>voir article DSS). Il a ajouté que cette caricature était "totalement inappropriée". "Franchement, je comprends que le sénateur Obama et ses partisans puissent la trouver offensante"(>Source : L'Express).
►Tous les médias sont unanimes, sauf un. Le New York Times a publié le mardi 15 juillet, un article de Bill Carter qui pose la question "Peut-on rire de Barack Obama ?" (>Source : Le Figaro, titre original : "Want Obama in a Punch Line? First, Find a Joke"). D'après le journaliste, il est difficile de plaisanter et de faire rire sur la personnalité de Barack Obama. Une barrière que Le Figaro analyse comme la crainte d'être taxé de racisme. "Si on ne peut pas être ironique en une du New Yorker, où peut-on l'être ?", estime Bill Maher qui officie sur HBO. Et Mike Sweeney (auteur de "Late Night") d'ajouter : "Nous faisons des blagues sur les gens de son entourage, mais pas vraiment sur lui" (>Source : Le Figaro). Pourtant, si Barack Obama est élu président des Etats-Unis, les humoristes et caricaturistes devront bien trouver un moyen de plaisanter sur sa personne.
>>> UP DATE (24/07/08) : Vanity Fair, en soutien au New Yorker, vient de publier une caricature similaire à celle qui a déclenché la polémique, qui met en scène John et Cindy McCain. Parce que les couvertures de Vanity Fair créent régulièrement des polémiques (la dernière en date : l'actrice de 15 ans Miley Cyrus "dénudée" en Une du journal), le magazine américain a voulu soutenir, à sa manière, la rédaction du New Yorker.
Les dernières nouvelles de la campagne présidentielle américaine...
Aux Etats-Unis, la campagne présidentielle bat toujours son plein. Les deux candidats expriment leurs divergences à maintes reprises, et les pics y vont bon train. Bourdes, erreurs, gaffes, sont le quotidien des deux candidats : Barack Obama (démocrate) et John McCain (républicain).
VIDEO 3 (01'01'') Le dernier clip de campagne de John McCain. Il n'a peut-être pas la langue et l'expression de Shakespear, mais il fait toujours passer son pays avant lui-même.
VIDEO 5 (00'21'') Jesse Jackson, l'icône de lutte pour les droits civiques, qui se dit fervent supporter de Barack Obama, est l'auteur d'un "off" cocasse, dans lequel il déclare avoir envie de couper les c*** du candidat démocrate. Images.
VIDEO 6 (05'49'') La carte du terrorisme est jouée par John McCain depuis le début de la campagne. Mais lorsque Charlie Black, conseiller du candidat républicain, suggère qu'une nouvelle attaque terroriste aux Etats-Unis pourrait aider le sénateur de l'Arizona... les limites sont franchies.
VIDEO 7 (00'43'') "Bomb bomb bomb, bomb bomb Iran". L'humour de John McCainpeut aussi lui porter préjudice. Sa cible préférée ? L'Iran. L'été dernier, il avait parodié une célèbre chanson américaine des Beach Boys, en remplaçant les mots "Barbara Ann" par "Bomb Iran". La semaine dernière, alors qu'on informeJohn McCain que les exportations américaines de cigarettes vers l'Iran montent en flèche, le candidat déclare "Peut-être que c'est une façon de les tuer", avant de préciser qu'il s'agissait d'une blague.
VIDEO 8 (05'59'') Regardez le dernier épisode du Daily Show de Jon Stewart au sujet de la caricature d'Obama.
Colchique dans les prés. Rachida Dati était invitée, et présente, à la fête donnée en l'honneur du commencement de la présidence française de l'Union européenne. La ministre a égayé les festivités par la grande forme qu'elle tenait en ce jour de cérémonie. Au bras de Bernard Laporte, la garde des Sceaux avait visiblement un peu trop bu, et titubait en suivant (à la traîne) un cortège diplomatique dans les jardins présidentiels. Bref, elle est comme tout le monde, quand elle est pompette, elle drague au bureau aux pots de départs en vacances.
►JULIE SAULNIER / DSS
Passez sous la flèche pour assister au Dati Show
VIDEO 1 (01'21'') Rachida Dati au bras de Bernard Laporte dans les jardins de l'Elysée. A en croire sa démarche, la ministre avait un peu trop bu. Images.
►La vidéo a visiblement été prise à l'insu des invités, dont Rachida Dati. Le blogueur à l'origine de la vidéo, "bouba1980", n'a pas indiqué comment il avait obtenu cette vidéo. Les visites ont dépassé le stade des 100 000 sur dailymotion.
VIDEO 2 (00'38'') C'est la deuxième vidéo de Rachida Dati qui fait du buzz sur la Toile cette semaine. La précédente provient d'un reportage de France 3 consacré à la ministre de la Justice. Défendant la loi sur la réforme des institutions à l'Assemblée nationale, Rachida Dati arborait une tenue qui n'est pas passée inaperçue...
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VIDEO 3 (07'16'') Dati aux Baumettes. Est-ce pour aténuer l'effet des vidéos peu flatteuses, que la ministre, qui a un compte officiel sur dailymotion, a posté une vidéo d'elle visitant les Baumettes.
►Mais en politique, chacun sait que ce qui marque durablement le public, ce sont les accidents de parcours, et non les réussites. Les internautes tiennent une comptabilité précise des "bourdes" de la ministre, au nombre de huit aujourd'hui (en comptant les deux de cette semaine).
Voici le DATI BEST OF du web.
►Le "off" de France 24 : Rachida Dati et Roselyne Febvre (journaliste de France 24) papotent avant une interview. Tutoiement de rigueur, anecdotes personnelles... et le débat sur les rapports des politiques avec les journalistes est relancé.
►Les Deschiens : Le patois de la région où à grandi Rachida Dati (Saône-et-Loire) c'est "plutôt les Deschiens" !
►Karcher : Ses débuts de star du Net. Rencontre entre Bruno Julliard (UNEF) et Rachida Dati. L'ambiance est bonne, et la langue de la ministre fourche : elle se dit "ministre de la rénovation urbaine à coup de Karcher". Un off signé latélélibre qui vaut de l'or.
►Borloo ronfle : Françoise de Panafieu et Rachida Dati cassent du Borloo entre filles.
►Camera non grata : Lors d'une réunion publique, latélélibre n'est pas vraiment la bienvenue... Rachida Dati avait donné un mot d'ordre : pas de caméra et surtout pas la leur.
►Mauvaise élève : Au premier conseil de Paris, Rachida Dati fait tout, sauf suivre la séance. Un coup dans le mille signé Le Petit Journal de Canal +.