Nicolas rend un service public à Sarkozy
►SEVICE PUBLIC +6 VIDEOS ►Le rapport Copé, a été remis à Nicolas Sarkozy, aujourd'hui, à l'Élysée. Lors d'une conférence de presse, le président de la République est revenu sur le sort de la télévision publique. Il affirme qu'aucune chaîne de France Télévisions ne sera privatisée, et que la suppression progressive de la publicité sur les chaînes publiques sera effective dès janvier 2009 (et non septembre, comme l'avait suggéré la commission Copé). Bref, le directeur des programmes de France SA est à la manoeuvre. ►JULIE SAULNIER / DSS Regardez Bling Bling Brother s'immiscer dans le mercato télé sous la flèche. |
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►L'avenir de France Télévisions reste donc sombre et opaque. Nicolas Sarkozy n'a pas mentionné la "surpopulation" qui pèse sur le service public, pour ne pas fâcher d'avantage. Combien de postes doivent être supprimés ? Quelles répercussions sur les programmes ? |
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►Le rapport a abandonné la régionalisation de France 3. So did Sarkozy. ►La réforme du conseil d'administration de France Télévisions est maintenue, au grand dam des salariés. Son président sera nommé par l'État après avis du CSA et avis du Parlement, à la majorité qualifiée. Exit les membres issus d'un mouvement associatif, du monde de la mode ou de la production... Leurs voix ne seront plus prises en compte dans la nomination du président. ►La réforme de la gouvernance de France Télévision peut avoir des répercussions sur le CAC 40... Après la conférence de Nicolas Sarkozy, la bourse a parlé d'elle-même : les actions des chaînes privées sont montées en flèche (TF1 : +5,4%). VIDEO 2 (00'20'') Le point bourse de la chaîne BFM. Les cours des chaînes privées ont le vent en poupe.
VIDEO 3 (00'45'') et VIDEO 4 (00'37'') Réactions de Jérôme Clément (ex-patron de Arte) et Serge Moati (animateur-producteur-réalisateur). |
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VIDEO 5 (00'20'') La réaction du président de la commission Copé sur l'avenir de France Télévisions. Rappelons que les promesses n'engagent que ceux qui les croient, pas ceux qui les font.
►Dans l'opposition, les réactions pleuvent. Pour Laurent Joffrin de Libération, "l'hyperprésident place le secteur public sous son contrôle politique direct". "La France avait mis des décennies à se dégager imparfaitement d'une sujétion archaïque. Elle y revient d'un seul geste (...) Nous vivons une formidable régression", dénonce-t-il. Dans l'Humanité, Claude Baudry déplore "le fait du prince". "En asséchant à petit feu le service public, apparaît crûment la volonté de le vider de son sens, de le laisser s'étioler tout en laissant croire qu'un audiovisuel public fort est nécessaire", ajoute-t-il (>Source : AFP). ►Pour Jack Lang, député et ancien ministre socialiste, "la désignation du président de France Télévisions par l'exécutif voulue par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel public constitue une régression" (>Source : Nouvel Obs). |